Apprendre, ressentir, se souvenir. On est accueilli au Musée commémoratif de l’Holocauste à Montréal avec ces trois mots écrits en grosses lettres au-dessus de l’entrée menant à l’exposition permanente. Et pour Audrey Licop, coordonnatrice événements et communication, on pourrait très bien en ajouter un quatrième: agir. «C’est ça qui ressort chez nous. Une envie d’agir. On sort d’ici, et on a plus envie d’agir que de pleurer.»
Le musée a pour mission de lutter contre toutes formes de racisme et d’antisémitisme - ou de discrimination - en rappelant les événements du génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
D’abord appelé Centre commémoratif de l’Holocauste à Montréal, il est fondé en 1972 par un groupe de survivants qui ressentent le besoin de se retrouver pour se parler, pour échanger leurs expériences. Le musée comme tel ouvre ses portes en 2003.
C’est par devoir de mémoire qu’on visite cet établissement du chemin de la Côte-Sainte-Catherine (métro du même nom). La mission du centre est de sensibiliser la population sur les horreurs de l’Holocauste et d’apporter des éléments d’éducation en matière de racisme, de tolérance, d’antisémitisme, etc. On y honore ceux qui ont perdu la vie et ceux qui y ont survécu en faisant en sorte que jamais on ne les oublie.