Les maladies cardiaques, ou cardiopathies, sont encore une grande menace, même si la cardiologie, l'étude du cœur et de ses maladies, a beaucoup progressé au cours des dernières décennies. Où se situe-t-on au Canada par rapport au reste du monde?
22 septembre 2015
Les maladies cardiaques, ou cardiopathies, sont encore une grande menace, même si la cardiologie, l'étude du cœur et de ses maladies, a beaucoup progressé au cours des dernières décennies. Où se situe-t-on au Canada par rapport au reste du monde?
Les chercheurs ont maintenant isolé des gènes liés à l'incidence des crises cardiaques dans les familles ayant un lourd passé de maladies du cœur, et d'autres gènes qui augmenteraient les risques dans certaines populations. On connaît mieux les médicaments qui diminuent les risques de cardiopathies en abaissant les taux de cholestérol et la tension artérielle. Et il existe de plus en plus de méthodes pour aider les fumeurs à vaincre leur accoutumance.
Pourtant, plus de 70 000 Canadiens subissent chaque année une crise cardiaque. Pire encore, plus du quart d'entre eux en meurent.
Les maladies cardiovasculaires sont toujours la cause la plus importante de mortalité au Canada : on leur attribue environ le tiers de tous les décès chaque année. Selon la Fondation des maladies du cœur du Canada, si les décès dus à des cardiopathies ont baissé de 51 % depuis 1979, 32 % des Canadiens et 34 % des Canadiennes meurent chaque année de maladies du cœur; c'est trois fois plus que les décès par cancers du poumon et du sein réunis.
Un fait nouveau est également inquiétant : le nombre de jeunes Canadiens qui présentent des risques de maladies cardiaques augmente. Environ 40 % des adolescentes sont trop sédentaires, plus de 30 % des hommes et des femmes dans la vingtaine souffrent de surpoids et les fumeurs se recrutent surtout parmi les 15 à 29 ans.
Le taux de mortalité associée à l'obstruction des artères pouvant causer des crises cardiaques et à des accidents vasculaires cérébraux varie d'un pays à l'autre selon le mode de vie et l'alimentation. Voici un tableau qui présente ce taux, pour 100 000 personnes, en 2002.
On constate que le Canada est en meilleure position que plusieurs pays occidentaux, mais la France et l'Australie, par exemple, des pays pourtant comparables, obtiennent de meilleurs résultats.
Il serait intéressant d'étudier la question est de connaître pourquoi il en est ainsi. Rappelons que les maladies cardiovasculaires sont toujours la cause la plus importante de mortalité au Canada, soit un tiers de tous les décès chaque année.
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