Les maladies cardiovasculaires au féminin

Il ne faut pas croire que les maladies cardiovasculaires ne menacent que les hommes : c'est faux! Lisez l'article suivant pour en apprendre davantage.

Chaque année, près de 39 000 Canadiennes en meurent : c'est plus de décès que ceux qui sont dus au cancer, aux accidents et au diabète réunis.

Fait plus inquiétant encore : alors que les cardiopathies tuent jusqu'à sept fois plus de femmes que le cancer du sein, c'est pourtant cette dernière maladie que les femmes redoutent le plus. Un sondage a ainsi montré que 8 % des participantes seulement étaient au fait des menaces réelles que présentent les maladies cardiovasculaires.

Mais cela n'est pas que la faute des femmes : pendant longtemps, des médecins ont sous-évalué le risque de cardiopathies chez les femmes, et certains continuent de le faire au point de poser un mauvais diagnostic ou d'écarter l'hypothèse d'une crise cardiaque au moment même où elle se produit.

Jusqu'à tout récemment, les médecins prescrivaient une hormonothérapie de substitution (HTS) aux femmes ménopausées pour protéger leur cœur. Mais, en 2002, une étude américaine a révélé que l'HTS, loin d'avoir les effets espérés, augmentait les risques de caillots sanguins au cours de la première année.

Selon une autre étude, la combinaison d'œstrogènes et de progestérone – courante dans ces thérapies – avait accru de 41 % durant cinq ans l'occurrence d'un accident vasculaire cérébral chez les femmes qui avaient ce traitement par rapport à celles qui avaient reçu un placebo.

Parlez à votre médecin des risques de maladies cardiovasculaires. Et essayez de prendre de bonnes habitudes : mangez mieux, faites de l'exercice, évitez le stress quand c'est possible et surveillez votre poids, votre tour de taille, votre taux de cholestérol et votre tension artérielle. Et, bien sûr, si vous fumez, cessez le plus tôt possible!